Retour de l’île des pins, c’est sûr l’un des plus bel endroit du monde, dommage que ce soit si loin de la France.
Le lendemain, départ vers le Nord sans destination ni itinéraire précis. 2 heures plus tard, notre estomac criant famine nous guidera vers un petit restaurant en bord de rivière baptisé « Chez Mamie » sur la commune de Farino. Quelle bonne idée, le restaurant portait bien son nom et Mamie nous a régalé de mets subtiles et originaux (salade de courge, terrine de cerf, curry de crabes…)dans un cadre idyllique.
Nous décidons sous les conseils de nos hôtes d’aller quelques mètres plus loin dénicher une chambre au refuge. Nous nous retrouvons donc dans un petit chalet en bois en haut de la montagne plein de charme, jardin, jeux pour enfants à notre disposition, espace détente…
Promenade le long de la rivière, nous découvrirons quelques cascades au travers de chemins parfois hasardeux ! Lieu magnifique, nous sommes seuls au monde et passerons l’après midi sur le site. Mis à part Joël et Matéo, les courageux, nous ne resterons pas très longtemps dans l’eau. Il faut dire qu’après l’île des pins , la température de la rivière est dissuasive.
Une belle journée qui se clôturera avec un bon BBQ après une expédition des filles pour faire les courses. Et oui, à Farino, c’est un périple pour manger, mes nos efforts seront recomposés ! Couchés très tôt, une bonne nuit va suivre, puis au petit matin, nous avons l’impression de nous réveiller au milieu des Alpes. Petit Déjeuner au soleil dans un panorama qui nous est presque devenu étranger.
Nous traînons quelques heures et partons direction Bourail, où 18 km de lagon vert nous attendent. Magnifique, l’eau est remplie de poissons multicolores. Journée de plongée, plage et déjeuner copieux dans une table d’hôtes.
Après quelques hésitations, nous décidons de rentrer sur Nouméa le soir et signons une nuit supplémentaire dans l’appartement de Sylvain. A notre réveil, le temps est couvert, Joël et Martine se baladent en ville pendant que nous bouclons la 4ème évaluation de Matéo qui s’est plutôt bien déroulée. Sachez que les retours du CNED sur les deux premières sont très bons et encourageants pour la suite. C’est rassurant de se dire que l’on a pas fait tout ça pour rien !
Au vu de la Météo, nous prenons l’option musée et partons pour le centre culturel Tjibaou.
Le Centre a vu le jour en mai 1998 , il est entièrement dédié à la culture kanak, propose des spectacles, des expositions, une balade au milieu des cases…
Le centre porte le nom de l’un de ses instigateurs, Jean-Marie Tjibaou, l’homme de l’indépendance du peuple originel de Nouvelle-Calédonie : le peuple kanak. Ce prêtre, devenu homme politique et leader charismatique du Front indépendantiste à l’Assemblée Territoriale, fut assassiné le 4 mai 1989 par un indépendantiste contestant les accords de Matignon de 1988.
En plus de l’intérêt des expositions , l’architecture du bâtiment qu’il les abrite, nous a séduite. Déjeuner au dessus de la mer dans un très bon restaurant de poissons et dîner chez Sylvain au champagne pour fêter notre dernier moment familial !
Juste qu’ici il n’y avait aucune ombre au tableau coloré et rempli de ce voyage tous les 6 ! Aucune fausse note… Debout 5H00, nous partons vers Sydney, Joël et Martine doivent passer 24h à Auckland avant de regagner notre continent.
Petit contretemps, impossible de retrouver le passeport de Joël au moment d’embraquer . Son portefeuille a disparu, c’est un peu la précipitation nous sommes en retard et devons partir. Il est impossible pour lui de monter dans l’avion sans ses papiers.
Nous arrivâmes à 6 et repartîmes à 5… C’est comme cela que nous avons été obligés de laisser Joël quelques jours de plus à l’autre bout du monde ! Martine devant reprendre le travail, elle était obligée de rentrer. Nous avons déjeuné tous les 5 à l’aéroport d’Auckland avant de nous quitter pour quelques mois. Ce dernier déjeuner avait un petit goût amer.
Martine est à l’hôtel à Auckland seule, Joël chez Sylvain à Nouméa seul également. Nous sommes tous un peu tristes de nous quitter dans ces conditions. Joël, Martine, bon courage, nous pensons fort à vous, et n’oublions pas qu’avant cela nous avons fait un magnifique voyage tous les 6…et aussi, que dans quelques mois, nous en rigolerons, et ce, pendant des années !
Les Barathon en transit, en direct live de l’aéroport d’Auckland.
4 commentaires
Un petit coucou de Toulouse où l’été semble s’être installé avant l’heure.
Merci à vous de tous ces souvenirs partagés, merci à Joël de nous montrer qu’il n’y a pas que les jeunes pour se retrouver en galère dans des drôles de situation !
J’espère vous voir vite cet été mais j’en doute. Quoique… souvent fin août il vous arrive de passer dans le coin !
On vous embrasse,
Marie
la suite de nos peripeties n est pas mal non plus je me retrouve donc seule a aukland pas trop triste avec un bon bouquin ( houellebecq) un sudoku tout va bien. le lendemain au moment de l embarquement on me dit que je ne peux partir car il y a eu eruption d un volcan en islande et tous les aeroports d europe sont bloques la compagnie m offre un hotel pour 2 nuits mais comme je n ai pas de carte de credit (je l ai donnee a joel qui n avait plus rien) ils m offrent les dejeuners aussi. finalement jol arrive demain et l n repart enemble dimnche enfin si tout va bien !!! maintenant je m attend a tout !!!
sinon nous avons passe 3 semaines de reve
je reprends car ecrire dans un hotel ou le clavier est different sans majuscules ni accent et qui s arrete toutes les 20 mn sans crier gare ce n est pas aise sinon donc 3 semaines de reve ,une entente parfaite, merci mes cheris de cette tendresse cette patience cette flexibilite cet amour et tous ces baisers quelle chance nous avons eu de pouvoir partager ces moments magiques avec vous je vous embrasse et vous aime tres fort. maman , toutoune
Vous nous direz quans vous rentrerez en France… un jour quand même! Vu d’ici, nous n’avons pas tous les éléments mais cette histoire de nuage parait complètement hallucinante…
On vous embrasse fort d’Hong Kong