En 2010, l’école au Guatemala n’est pas obligatoire, donc si certains touchent du doigt qu’il est impératif d’étudier pour leurs enfants, d’autres, voient encore leurs petits comme une source de revenus supplémentaires ou indispensable pour la famille. Nous croiseront donc beaucoup d’enfants qui travaillent dans le pays sous les yeux surpris de Matéo et Anaë.
L’éducation nationale est gérée par les départements administratifs, il y en a 22 au Guatemala, donc 22 gestions différentes à tous niveaux : horaires, uniformes, mixité, budgets alloués…
Pour notre part nous avons visité l’école de Santa Catarina, sur le lac d’Atitlàn à côté de Panachajel.
C’est sans aucun problème et même avec des sourires encourageants que nous sommes rentrés dans l’intimité de cette école. Les maîtres et maîtresses accueillants se sont pliés au jeu des questions réponses et ont fais participer leurs élèves avec grand plaisir.
La classe que nous avons interrogés est une classe de primaire 4, les enfants ont entre 10 et 12 ans.
Les élèves rentrent à l’école à l’âge de 6 ans et apprennent à lire entre 6 et 8 ans pour la plupart sachant qu’il n’y a pas de généralité et que seul le niveau conditionne le passage en classe supérieure.
Les enfants n’ont donc pas tous le même âge dans une classe et d’autre part le niveau est très disparate d’un enfant à l’autre.
A San Catarina, il y a deux classes de même niveau le même jour, soit une partie le matin de 7H00 à 13H00, puis une partie l’après midi de 13H00 à 18H00 avec deux instituteurs différents.
Cette école est mixte, il y a environ 40 enfants par classe.
Contrairement à ce qui se pratique dans la grande majorité des établissements du pays, à San Catarina, les enfants n’ont pas d’uniforme . La région est réputée pour le tissage que toutes les petits filles apprennent très tôt, on privilégie donc les habits traditionnels comme vous le constaterez sur les photos.
Les enfants apprennent tous l’espagnol, les mathématiques, l’histoire-géographie, les sciences naturelles, l’éducation civique et religieuse (l’école n’est donc pas laïque comme en France), l’expression artistique (dessin, musique, tissage…). Il y a des intervenants extérieurs pour les cours de sport et d’anglais qui commencent à la fin de la primaire et au début du secondaire. De nouvelles stratégies éducatives sont en train de voir le jour au Guatemala. Le système d’éducation a été étendu dans les zones urbaines marginales et rurales au moyen d’un «enseignement bilingue interculturel», ce qui a permis de scolariser 337 000 enfants de plus au niveau de la maternelle et du primaire bilingue et unilingue dans les zones urbaines et rurales. Le programme national d’éducation bilingue a été systématisé et doté d’un budget propre sous l’administration d’un personnel technique maya et ladino.
Donc pour beaucoup il y a une seconde langue enseignée.
Les enfants ont une pause de 30mn à 10h00, ils peuvent amener leur lunch ou acheter des bricoles (biscuit, fruits…) aux magasins ambulants devant l’école.
Terminons en disant que le plus grave problème du Guatemala en matière d’éducation provient du maigre budget consacré à l’éducation. Dans la plupart des pays, les dépenses publiques en éducation varient autour de 5 % à 7 %, ce qui se vérifie dans un grand nombre d’États. Or, le budget affecté dans ce secteur se situe à moins de 2 % au Guatemala, comme aux Émirats arabes unis, en Guinée équatoriale, à Myanmar (Birmanie), en République Dominicaine et en Zambie.
Les personnes que nous avons rencontré sont bien conscientes de ce problème, de plus en plus de bénévoles (souvent des femmes) font de la sensibilisation auprès des maires, des députés et des familles pour faire évoluer les choses, et dans certains endroits, comme à San José où nous avons séjourné une semaine, ça porte ses fruits.
Merci aux deux maîtresses de San Catarina qui nous ont reçu chaleureusement dans leur classe le matin et l’après midi et bravo pour la discipline, rien à voir avec l’école mexicaine que nous avions visité.
Les quelques questions que nous avons posé aux enfants de la classe :
Quel est ton rêve ?
Nous avions juste marqué cette question au tableau sans les guider d’avantage, tous les enfants ont répondu à cette question par une profession. Un imaginaire moins large qu’au Mexique ou qu’en France, ou une réalité plus froide !
Nous avons presque 50% de docteur et les 50 autres d’instituteurs ; au milieu de tout cela un pilote, un pompier et un chauffeur de bus.
Comme vous le constaterez, à la question suivante, les réponses ne sont pas similaires, il y a donc un réel écart entre leurs rêves et la réalité.
Quel métier veux-tu faire plus tard ?
Infirmière
Travailler dans un restaurant (pour rappel nous sommes dans une région touristique)
Peintre
Jardinier
Cuisinière (7 fois)
Quand même 4 maîtres ou maîtresses
Boulanger
Secrétaire
Pompier
Quel sport pratiques-tu ?
Football presque à l’unanimité pour les garçons et les filles
Pêche
Une basketteuse
Une gymnaste
A quoi joues-tu dans la cour de récréation?
A la Pêche aux poissons
A Avion Vole
Au Football
A la pelote (comme la pelote basque en France avec la main)
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L’école au Guatemala :
En 2010, l’école au Guatemala n’est pas obligatoire, donc si certains touchent du doigt qu’il est impératif d’étudier pour leurs enfants, d’autres, voient encore leurs petits comme une source de revenus supplémentaires ou indispensable pour la famille. Nous croiseront donc beaucoup d’enfants qui travaillent dans le pays sous les yeux surpris de Matéo et Anaë.
L’éducation nationale est gérée par les départements administratifs, il y en a 22 au Guatemala, donc 22 gestions différentes à tous niveaux : horaires, uniformes, mixité, budgets alloués…
Pour notre part nous avons visité l’école de Santa Catarina, sur le lac d’Atitlàn à côté de Panachajel.
C’est sans aucun problème et même avec des sourires encourageants que nous sommes rentrés dans l’intimité de cette école. Les maîtres et maîtresses accueillants se sont pliés au jeu des questions réponses et ont fais participer leurs élèves avec grand plaisir.
La classe que nous avons interrogés est une classe de primaire 4, les enfants ont entre 10 et 12 ans.
Les élèves rentrent à l’école à l’âge de 6 ans et apprennent à lire entre 6 et 8 ans pour la plupart sachant qu’il n’y a pas de généralité et que seul le niveau conditionne le passage en classe supérieure.
Les enfants n’ont donc pas tous le même âge dans une classe et d’autre part le niveau est très disparate d’un enfant à l’autre.
A San Catarina, il y a deux classes de même niveau le même jour, soit une partie le matin de 7H00 à 13H00, puis une partie l’après midi de 13H00 à 18H00 avec deux instituteurs différents.
Cette école est mixte, il y a environ 40 enfants par classe.
Contrairement à ce qui se pratique dans la grande majorité des établissements du pays, à San Catarina, les enfants n’ont pas d’uniforme . La région est réputée pour le tissage que toutes les petits filles apprennent très tôt, on privilégie donc les habits traditionnels comme vous le constaterez sur les photos.
Les enfants apprennent tous l’espagnol, les mathématiques, l’histoire-géographie, les sciences naturelles, l’éducation civique et religieuse (l’école n’est donc pas laïque comme en France), l’expression artistique (dessin, musique, tissage…). Il y a des intervenants extérieurs pour les cours de sport et d’anglais qui commencent à la fin de la primaire et au début du secondaire. De nouvelles stratégies éducatives sont en train de voir le jour au Guatemala. Le système d’éducation a été étendu dans les zones urbaines marginales et rurales au moyen d’un «enseignement bilingue interculturel», ce qui a permis de scolariser 337 000 enfants de plus au niveau de la maternelle et du primaire bilingue et unilingue dans les zones urbaines et rurales. Le programme national d’éducation bilingue a été systématisé et doté d’un budget propre sous l’administration d’un personnel technique maya et ladino.
Donc pour beaucoup il y a une seconde langue enseignée.
Les enfants ont une pause de 30mn à 10h00, ils peuvent amener leur lunch ou acheter des bricoles (biscuit, fruits…) aux magasins ambulants devant l’école.
Terminons en disant que le plus grave problème du Guatemala en matière d’éducation provient du maigre budget consacré à l’éducation. Dans la plupart des pays, les dépenses publiques en éducation varient autour de 5 % à 7 %, ce qui se vérifie dans un grand nombre d’États. Or, le budget affecté dans ce secteur se situe à moins de 2 % au Guatemala, comme aux Émirats arabes unis, en Guinée équatoriale, à Myanmar (Birmanie), en République Dominicaine et en Zambie.
Les personnes que nous avons rencontré sont bien conscientes de ce problème, de plus en plus de bénévoles (souvent des femmes) font de la sensibilisation auprès des maires, des députés et des familles pour faire évoluer les choses, et dans certains endroits, comme à San José où nous avons séjourné une semaine, ça porte ses fruits.
Merci aux deux maîtresses de San Catarina qui nous ont reçu chaleureusement dans leur classe le matin et l’après midi et bravo pour la discipline, rien à voir avec l’école mexicaine que nous avions visité.
Les quelques questions que nous avons posé aux enfants de la classe :
Quel est ton rêve ?
Nous avions juste marqué cette question au tableau sans les guider d’avantage, tous les enfants ont répondu à cette question par une profession. Un imaginaire moins large qu’au Mexique ou qu’en France, ou une réalité plus froide !
Nous avons presque 50% de docteur et les 50 autres d’instituteurs ; au milieu de tout cela un pilote, un pompier et un chauffeur de bus.
Comme vous le constaterez, à la question suivante, les réponses ne sont pas similaires, il y a donc un réel écart entre leurs rêves et la réalité.
Quel métier veux-tu faire plus tard ?
Infirmière
Travailler dans un restaurant (pour rappel nous sommes dans une région touristique)
Peintre
Jardinier
Cuisinière (7 fois)
Quand même 4 maîtres ou maîtresses
Boulanger
Secrétaire
Pompier
Quel sport pratiques-tu ?
Football presque à l’unanimité pour les garçons et les filles
Pêche
Une basketteuse
Une gymnaste
A quoi joues-tu dans la cour de récréation?
A la Pêche aux poissons
A Avion Vole
Au Football
A la pelote (comme la pelote basque en France avec la main)
A l’âne