En nous promenant dans Ubud, nous avons repéré cette petite école animée. Les enfants ont des uniformes qui arrêtent notre regards. Alors nous poussons la porte de l’établissement et sommes accueillis avec de grands sourires et une invitation à entrer.
Nous rencontrons immédiatement Ida, qui nous propose de nous assoir, nous racontons notre projet et il nous propose de revenir demain matin pour réaliser notre petit reportage dans les classes.
Nous découvrirons plus tard qu’Ida est professeur de mathématiques.
Dans cette école, il y a 707 élèves et 22 professeurs, dans les classes, il y a de 22 à 47 élèves.
Le matin, les enfants arrivent vers 7h00 à l’école, ils se retrouvent tous à 7h15 pour prier. A 7h30, ils rentrent dans les classes pour faire le nettoyage avec leurs enseignants, environ 10 mn tous les jours.
L’école se termine à 12H40, les enfants ont deux pauses de 15 mn à 9h15 et à 10H50.
Les cours ont lieu du lundi au samedi tous les matins et les élèves reviennent en plus petit groupe 3 après –midi par semaine de 13h00 à 14h30.
Les enfants peuvent acheter une collation pour les pauses ou le déjeuner les jours où ils restent l’après-midi. Une petite échoppe se trouve dans l’enceinte de l’école. Toutefois, l’établissement n’a pas de cantine. La plupart des enfants amènent un repas froid pour grignoter le midi.
Les professeurs ne sont pas des instituteurs, comme en France au collège, ils n’enseignent qu’une matière (mathématique, sciences naturelles…)
Dans la classe tous les enfants sont en uniforme, ils ont tous le même dans l’école. C’est un peu comme un emblème, chaque école choisit sa tenue de classe et de sport.
C’est une école mixte, mais les garçons et les filles sont toujours séparés. Dans la classe, il y a d’un côté les filles, de l’autre les garçons. C’est la même chose pour les activités sportives et culturelles.
Les matières enseignées sont les suivantes: Mathématiques, balinais et indonésien, sciences, géographie, sports. Dans le pays, la langue officielle est l’indonésien mais 60% des enfants parlent le balinais en famille avec leurs parents. L’indonésien est donc un apprentissage lourd et impératif dès le démarrage scolaire.
Les enfants vont au jardin d’enfants à partir de 3 ans. L’école est obligatoire à l’âge de 6 ans jusqu’à 13 ans. Les enfants commencent donc à lire et écrire à l’âge de 6 ans. Ils apprennent simultanément les deux langues dont nous avons parlé précédemment.
Ils commencent l’anglais à l’âge de 11 ans. Après 13 ans, pour les enfants qui continueront l’école, il y a deux types d’établissements selon le niveau des enfants.
Les élèves ont des devoirs tous les soirs qui leurs prennent environ ½ heure de. Le sport et l’éducation religieuse ont une place prépondérante dans l’éducation balinaise. Nous sommes arrivés à la fin de l’année scolaire, les enfants passaient une série d’évaluations de fin d’année. Vous pourrez voir sur les photos ou vidéo les évaluations de sport, d’un niveau (surtout chez les filles) que nous avons trouvé très élevé.
Compliqué de répondre à nos 4 questions habituelles: Quel est ton rêve? Quel métier veux-tu faire plus tard? Quel sport pratiques-tu? Et à quel jeu joues-tu à la récréation?
Nous avons été confrontés à deux problèmes. Le premier, pour la première fois: la langue. Car jusqu’ici, même si notre espagnol n’est pas parfait, nous pouvions comprendre la majorité des réponses à ces questions.
Ensuite, notre méthode habituelle ne pouvait pas fonctionner. Jusqu’à maintenant: Matéo et Anaë distribuaient des petits papiers, le maître (ou maîtresse) inscrivait les 4 questions au tableau, les enfants répondaient et nous ramassions les papiers. Mais là, en Indonésien impossible.
C’est donc Ida qui a posé les questions. Deux inconvénients majeurs, c’est un chahut pas possible dans la classe comme vous pourrez le voir sur une des vidéos . Deuxièmement, les enfants ont clairement été dirigés dans leurs réponses. Le message qu’Ida veut faire passer est clair: les enfants veulent être docteur seulement pour sauver des gens et non pour l’argent. Ou enseignant, il nous glissera au passage que les enseignants sont très peu rémunérés en Indonésie. Enfin, des footballeurs, Ida précisera que ce n’est que pour le jeu, non pour l’argent et la gloire. En bref des informations peu exploitables mais dans une ambiance détonante.
On retrouve ce discours partout, les enfants qui vendent des bijoux dans les rues nous montrent des papiers pour expliquer que cet argent sert à payer leurs livres d’école. Des balinais nous expliquerons que c’est faux, que l’école est gratuite. Personne ne le dira à Bali, mais encore beaucoup d’enfants travaillent pour ramener de l’argent à la maison.
Un grand merci à la jolie école d’Ubud et à Ida pour cet accueil chaleureux. Décidemment Bali a été une destination décidée au dernier moment, mais l’île ne nous aura réservé que des surprise!
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L’école à Bali
En nous promenant dans Ubud, nous avons repéré cette petite école animée. Les enfants ont des uniformes qui arrêtent notre regards. Alors nous poussons la porte de l’établissement et sommes accueillis avec de grands sourires et une invitation à entrer.
Nous rencontrons immédiatement Ida, qui nous propose de nous assoir, nous racontons notre projet et il nous propose de revenir demain matin pour réaliser notre petit reportage dans les classes.
Nous découvrirons plus tard qu’Ida est professeur de mathématiques.
Dans cette école, il y a 707 élèves et 22 professeurs, dans les classes, il y a de 22 à 47 élèves.
Le matin, les enfants arrivent vers 7h00 à l’école, ils se retrouvent tous à 7h15 pour prier. A 7h30, ils rentrent dans les classes pour faire le nettoyage avec leurs enseignants, environ 10 mn tous les jours.
L’école se termine à 12H40, les enfants ont deux pauses de 15 mn à 9h15 et à 10H50.
Les cours ont lieu du lundi au samedi tous les matins et les élèves reviennent en plus petit groupe 3 après –midi par semaine de 13h00 à 14h30.
Les enfants peuvent acheter une collation pour les pauses ou le déjeuner les jours où ils restent l’après-midi. Une petite échoppe se trouve dans l’enceinte de l’école. Toutefois, l’établissement n’a pas de cantine. La plupart des enfants amènent un repas froid pour grignoter le midi.
Les professeurs ne sont pas des instituteurs, comme en France au collège, ils n’enseignent qu’une matière (mathématique, sciences naturelles…)
Dans la classe tous les enfants sont en uniforme, ils ont tous le même dans l’école. C’est un peu comme un emblème, chaque école choisit sa tenue de classe et de sport.
C’est une école mixte, mais les garçons et les filles sont toujours séparés. Dans la classe, il y a d’un côté les filles, de l’autre les garçons. C’est la même chose pour les activités sportives et culturelles.
Les matières enseignées sont les suivantes: Mathématiques, balinais et indonésien, sciences, géographie, sports. Dans le pays, la langue officielle est l’indonésien mais 60% des enfants parlent le balinais en famille avec leurs parents. L’indonésien est donc un apprentissage lourd et impératif dès le démarrage scolaire.
Les enfants vont au jardin d’enfants à partir de 3 ans. L’école est obligatoire à l’âge de 6 ans jusqu’à 13 ans. Les enfants commencent donc à lire et écrire à l’âge de 6 ans. Ils apprennent simultanément les deux langues dont nous avons parlé précédemment.
Ils commencent l’anglais à l’âge de 11 ans. Après 13 ans, pour les enfants qui continueront l’école, il y a deux types d’établissements selon le niveau des enfants.
Les élèves ont des devoirs tous les soirs qui leurs prennent environ ½ heure de. Le sport et l’éducation religieuse ont une place prépondérante dans l’éducation balinaise. Nous sommes arrivés à la fin de l’année scolaire, les enfants passaient une série d’évaluations de fin d’année. Vous pourrez voir sur les photos ou vidéo les évaluations de sport, d’un niveau (surtout chez les filles) que nous avons trouvé très élevé.
Compliqué de répondre à nos 4 questions habituelles: Quel est ton rêve? Quel métier veux-tu faire plus tard? Quel sport pratiques-tu? Et à quel jeu joues-tu à la récréation?
Nous avons été confrontés à deux problèmes. Le premier, pour la première fois: la langue. Car jusqu’ici, même si notre espagnol n’est pas parfait, nous pouvions comprendre la majorité des réponses à ces questions.
Ensuite, notre méthode habituelle ne pouvait pas fonctionner. Jusqu’à maintenant: Matéo et Anaë distribuaient des petits papiers, le maître (ou maîtresse) inscrivait les 4 questions au tableau, les enfants répondaient et nous ramassions les papiers. Mais là, en Indonésien impossible.
C’est donc Ida qui a posé les questions. Deux inconvénients majeurs, c’est un chahut pas possible dans la classe comme vous pourrez le voir sur une des vidéos . Deuxièmement, les enfants ont clairement été dirigés dans leurs réponses. Le message qu’Ida veut faire passer est clair: les enfants veulent être docteur seulement pour sauver des gens et non pour l’argent. Ou enseignant, il nous glissera au passage que les enseignants sont très peu rémunérés en Indonésie. Enfin, des footballeurs, Ida précisera que ce n’est que pour le jeu, non pour l’argent et la gloire. En bref des informations peu exploitables mais dans une ambiance détonante.
On retrouve ce discours partout, les enfants qui vendent des bijoux dans les rues nous montrent des papiers pour expliquer que cet argent sert à payer leurs livres d’école. Des balinais nous expliquerons que c’est faux, que l’école est gratuite. Personne ne le dira à Bali, mais encore beaucoup d’enfants travaillent pour ramener de l’argent à la maison.
Un grand merci à la jolie école d’Ubud et à Ida pour cet accueil chaleureux. Décidemment Bali a été une destination décidée au dernier moment, mais l’île ne nous aura réservé que des surprise!