Certes, la première photo n’est pas la meilleure illustration du titre, mais pour conclure notre séjour à Candidasa, nous nous devions de la mettre.
Visite du village de Tenganan à quelques kilomètres au Nord de Candidasa. Ce village, vieux de 700 ans, continue à vivre dans les us et coutumes de leurs ancêtres. Les Bali Aga, descendants des habitants originels de Bali sont toujours présents dans ce village. Il possède une large surface de terre particulièrement fertile, lui permettant de vivre dans une quasi autarcie respectée par les royaumes traditionnels. Nous nous promenons dans le bourg, puis le grand parc qui le borde, retournons quelques siècles en arrière.
Nous croisons quatre hommes assis, en train de déjeuner et surtout de boire leur alcool local à base d’alcool de coco (absolument imbuvable !), ils nous proposent d’aller chercher des noix de coco fraîches pour les enfants. Alors nous passons une bonne heure en leur compagnie, échangeant surtout des gestes, des mimes et quelques mots en anglais. Pour leur faire plaisir nous goûtons leur élixir, esquissant tant bien que mal un sourire ! Ils nous expliquent qu’ils vivent de la vente de petit panier en feuille de bambou et de cocotier et nous montrent en quelques mouvements habiles leur technique. Les enfants sont subjugués et raffolent de leurs petits paniers. Pour le geste nous lui laisseront 3 fois le prix d’un panier et partiront avec un vrai trésor pour les enfants, une immense joie de nos hôtes pour notre don, et un superbe moment pour nous.
Après avoir fait le tour des artisans, nous repartons vers Candidasa pour notre dernière nuit et recraquons pour le restaurant 48, un dernier plaisir français avant quelques semaines sûrement.
En plus, nous nous sommes dis que cet « excès de luxe » même si les prix apparaissent dérisoires ne convient pas trop à notre esprit de voyage. Ce n’est pas évident de s’interdire un tel confort alors que notre budget nous l’autorise. Mais, nous rencontrions plus de gens sympathiques et cosmopolites dans nos précédentes auberges notamment en Amérique Centrale. Donc, dans les jours qui arrivent, à nous les petites pensions plus roots, les marchés pour déjeuner. Nous avons besoin de retourner dans un voyage plus authentique, pour ne pas se sentir seulement en vacances.
Départ vers Amed, traversée au milieu des rizières qui se suivent mais ne se ressemblent pas. Ces paysages sont ceux que nous attendions au Vietnam, au Laos…nous ne les avions pas forcément imaginés à Bali. Même si les conditions de notre arrivée en Indonésie ne nous ont pas laissé le temps de préparer notre voyage !
Amed, moins touristique, rien que des français, des voyageurs qui recherchent le calme et le dépaysement. Amed, ses plages de sable noir, ses falaises noires, son environnement volcanique qui explique la couleur dominante des sites. Amed, ses fonds marins, ses coraux bleus et violets, ses grandes étoiles de mer bleues, ses poissons de toutes les couleurs. Un ton au dessus de Candidasa. Sans aucun doute, les plus beaux fonds marins que nous avons vus depuis notre départ. Amed, et ce petit requin gris que je n’oublierai jamais ! A quelques mètres des côtes, en train de plonger avec Matéo dans un aquarium naturel, il est passé à quelques centimètres de nous, traçant vers le large. C’est vrai, il était petit, c’est vrai il n’avait vraiment pas l’air de s’intéresser à nous, n’empêche qu’il avait une réelle tête de requin méchant. J’ai saisi Matéo par le bras, et j’ai nagé en l’emmenant dans ma course vers le large, comme une furie. Je peux vous assurer que j’étais beaucoup moins vaillante quand nous sommes repartis plonger plus tard, gardant toujours Franck à mes côtés. Je suis quand même heureuse d’avoir affronté ma phobie, car parfois cela en devient ridicule. Franck a essayé, déterminé, de recroiser « l’animal » sans succès.
L’émotion passée, nous allons dîner dans un petit restaurant bon marché et sympa et finissons la soirée autour d’un verre avec Natasha et Jo. La petite niçoise et le vendéen, respectivement 28 et 25 ans, voyagent depuis 3 ans en travaillant dans les différents pays. Actuellement en Australie depuis quelques mois, ils sillonnent le pays avec leur van aménagé 4*. Leur vision de la vie, leur ouverture d’esprit, on a trouvé ça remarquable. Ils bossent en France, font des saisons à fond pendant 6 mois et c’est parti pour la découverte d’un pays. Curieux, plein d’idées et d’énergie, on leur souhaite vraiment du bonheur et de la réussite dans leurs projets. Nous avons accroché, les enfants aussi et sûrement réciproquement puisque nous ne nous sommes plus quittés durant notre séjour à Amed.
Nous sommes partis aujourd’hui vers le centre dans la région de Batur. Eux décollent demain vers le Nord, nos routes se recroiserons sûrement dans quelques jours, en tout cas nous restons en contact.
Bali, ce sont aussi les nombreuses offrandes, vous découvrirez ci-dessous une photo de l’une d’elles. C’est en effet un rituel quotidien essentiel à la vie religieuse des balinais . Elle est, le plus souvent, effectuée par les femmes. Les petits paniers destinés aux Dieux sont remplis de pétales de fleur, de riz, de nourriture sucrée ; ils sont aspergés d’eau bénite en des gestes magnifiques et codifiés, puis on y ajoute des bâtonnets d’encens qu’on allume.
Pour conclure, venez nous retrouver en ligne sur le magazine Psychologies. Merci à la journaliste Margaux Rambert de s’être penchée sur notre famille et de nous offrir ainsi un souvenir supplémentaire inoubliable.
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De Tenganan à Amed, retour vers l’authentique
Visite du village de Tenganan à quelques kilomètres au Nord de Candidasa. Ce village, vieux de 700 ans, continue à vivre dans les us et coutumes de leurs ancêtres. Les Bali Aga, descendants des habitants originels de Bali sont toujours présents dans ce village. Il possède une large surface de terre particulièrement fertile, lui permettant de vivre dans une quasi autarcie respectée par les royaumes traditionnels. Nous nous promenons dans le bourg, puis le grand parc qui le borde, retournons quelques siècles en arrière.
Nous croisons quatre hommes assis, en train de déjeuner et surtout de boire leur alcool local à base d’alcool de coco (absolument imbuvable !), ils nous proposent d’aller chercher des noix de coco fraîches pour les enfants. Alors nous passons une bonne heure en leur compagnie, échangeant surtout des gestes, des mimes et quelques mots en anglais. Pour leur faire plaisir nous goûtons leur élixir, esquissant tant bien que mal un sourire ! Ils nous expliquent qu’ils vivent de la vente de petit panier en feuille de bambou et de cocotier et nous montrent en quelques mouvements habiles leur technique. Les enfants sont subjugués et raffolent de leurs petits paniers. Pour le geste nous lui laisseront 3 fois le prix d’un panier et partiront avec un vrai trésor pour les enfants, une immense joie de nos hôtes pour notre don, et un superbe moment pour nous.
Après avoir fait le tour des artisans, nous repartons vers Candidasa pour notre dernière nuit et recraquons pour le restaurant 48, un dernier plaisir français avant quelques semaines sûrement.
En plus, nous nous sommes dis que cet « excès de luxe » même si les prix apparaissent dérisoires ne convient pas trop à notre esprit de voyage. Ce n’est pas évident de s’interdire un tel confort alors que notre budget nous l’autorise. Mais, nous rencontrions plus de gens sympathiques et cosmopolites dans nos précédentes auberges notamment en Amérique Centrale. Donc, dans les jours qui arrivent, à nous les petites pensions plus roots, les marchés pour déjeuner. Nous avons besoin de retourner dans un voyage plus authentique, pour ne pas se sentir seulement en vacances.
Départ vers Amed, traversée au milieu des rizières qui se suivent mais ne se ressemblent pas. Ces paysages sont ceux que nous attendions au Vietnam, au Laos…nous ne les avions pas forcément imaginés à Bali. Même si les conditions de notre arrivée en Indonésie ne nous ont pas laissé le temps de préparer notre voyage !
Amed, moins touristique, rien que des français, des voyageurs qui recherchent le calme et le dépaysement. Amed, ses plages de sable noir, ses falaises noires, son environnement volcanique qui explique la couleur dominante des sites. Amed, ses fonds marins, ses coraux bleus et violets, ses grandes étoiles de mer bleues, ses poissons de toutes les couleurs. Un ton au dessus de Candidasa. Sans aucun doute, les plus beaux fonds marins que nous avons vus depuis notre départ. Amed, et ce petit requin gris que je n’oublierai jamais ! A quelques mètres des côtes, en train de plonger avec Matéo dans un aquarium naturel, il est passé à quelques centimètres de nous, traçant vers le large. C’est vrai, il était petit, c’est vrai il n’avait vraiment pas l’air de s’intéresser à nous, n’empêche qu’il avait une réelle tête de requin méchant. J’ai saisi Matéo par le bras, et j’ai nagé en l’emmenant dans ma course vers le large, comme une furie. Je peux vous assurer que j’étais beaucoup moins vaillante quand nous sommes repartis plonger plus tard, gardant toujours Franck à mes côtés. Je suis quand même heureuse d’avoir affronté ma phobie, car parfois cela en devient ridicule. Franck a essayé, déterminé, de recroiser « l’animal » sans succès.
L’émotion passée, nous allons dîner dans un petit restaurant bon marché et sympa et finissons la soirée autour d’un verre avec Natasha et Jo. La petite niçoise et le vendéen, respectivement 28 et 25 ans, voyagent depuis 3 ans en travaillant dans les différents pays. Actuellement en Australie depuis quelques mois, ils sillonnent le pays avec leur van aménagé 4*. Leur vision de la vie, leur ouverture d’esprit, on a trouvé ça remarquable. Ils bossent en France, font des saisons à fond pendant 6 mois et c’est parti pour la découverte d’un pays. Curieux, plein d’idées et d’énergie, on leur souhaite vraiment du bonheur et de la réussite dans leurs projets. Nous avons accroché, les enfants aussi et sûrement réciproquement puisque nous ne nous sommes plus quittés durant notre séjour à Amed.
Nous sommes partis aujourd’hui vers le centre dans la région de Batur. Eux décollent demain vers le Nord, nos routes se recroiserons sûrement dans quelques jours, en tout cas nous restons en contact.
Bali, ce sont aussi les nombreuses offrandes, vous découvrirez ci-dessous une photo de l’une d’elles. C’est en effet un rituel quotidien essentiel à la vie religieuse des balinais . Elle est, le plus souvent, effectuée par les femmes. Les petits paniers destinés aux Dieux sont remplis de pétales de fleur, de riz, de nourriture sucrée ; ils sont aspergés d’eau bénite en des gestes magnifiques et codifiés, puis on y ajoute des bâtonnets d’encens qu’on allume.
Pour conclure, venez nous retrouver en ligne sur le magazine Psychologies. Merci à la journaliste Margaux Rambert de s’être penchée sur notre famille et de nous offrir ainsi un souvenir supplémentaire inoubliable.
http://www.psychologies.com/Planete/Societe/Articles-et-Dossiers/Faire-le-tour-du-monde-en-famille/Les-Barathon-une-famille-en-voyage
Nous prenons la route, c’est gris, ça tonne, apparemment un gros orage tropical nous guette…
A bientôt pour des nouvelles plus ensoleillées de Bali
Les Barathon balinais